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Des Irlandais au Québec

Bien avant que Jacques Cartier ne prenne possession du territoire au nom du roi de France, en 1534, le Canada avait reçu des voyageurs, des explorateurs et des pêcheurs de diverses nationalités. Il y a 2,500 ans, des Phéniciens auraient remonté le fleuve Saint-Laurent. Des pierres trouvées en plusieurs endroits en seraient les principaux témoins. La présence de moines irlandais est plus certaine. Ces hommes auraient cherché refuge sur une terre plus hospitalière à la fin du IXe siècle.

Fuyant les envahisseurs vikings, ces moines se seraient établis sur une île du golfe Saint-Laurent avant d'aller vivre au Cap-Breton. Des archéologues, des Américains surtout, tel Arlington H. Mallery, sont persuadés qu'il y a eu des colonies irlandaises dans la vallée du Saint-Laurent et dans la région des Grands Lacs.

" De cette éphémère et minime colonie, écrit l'historien Gustave Lanctôt, les annales islandaises n'ont naturellement mentionné que les renseignements qui intéressaient leur propre histoire, mais avec l'exactitude pratique qui les caractérise. Perdue dans une terre lointaine, l'Irlande américaine ne bénéficiait que de rares contacts avec l'extérieur. A chaque génération, sa petite population s'amenuisait, ne recevant que l'insuffisante addition de naissances de l'élément laïque. Au début du onzième siècle, un groupe subsistait encore avec sa langue et ses cérémonies. Puis le temps accomplit son oeuvre: au cours des siècles suivants, l'élément celtique fut absorbé par son milieu micmac au point de disparaître complètement. "

Les tenants d'une colonisation irlandaise font valoir le fait que l'on retrouve dans la civilisation des Amérindiens algonquins " l'influence certaine des Celtes d'Irlande". D'autre part, seule une présence chrétienne pourrait expliquer certaines habitudes des Micmacs vivant sur la côte atlantique. Jacques Cartier, dans le récit de son voyage de 1534, raconte que le 24 juillet, alors qu'il vient de planter une croix à Gaspé, le capitaine des Amérindiens qui avait assisté au "spectacle", s'approche de son bateau.

" Il nous fit, dit-il, une grande harangue, nous montrant la croix et faisant le signe de la croix avec deux doigts." Comment, se demande Lanctôt, les Indiens auraient-ils su faire le signe de croix sans un contact antérieur avec des chrétiens? D'autant plus que, au mois de juillet 1607, Samuel de Champlain trouve, non loin du bassin des Mines en Nouvelle-Écosse, des vestiges d'une présence chrétienne.

" En l'un de ces ports, trois ou quatre lieues au nord du cap de Poutrincourt (Cape Split), nous trouvâmes une croix qui était fort vieille, toute couverte de mousse et presque toute pourrie, qui montrait un signe évident qu'autrefois il y avait été des chrétiens. " Mais rien ne prouve que ces chrétiens ne soient pas des pêcheurs qui, dans un élan de dévotion, auraient élevé une croix à cet endroit!

Source : Nos racines p 42

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