Louis Sédilot dit Montreuil, naquit à Montreuil-les-Brèches, en Picardie vers 1600. Il semble bien qu'il soit venu demeurer à Paris au cours de sa jeunesse et y épousa Marie Challe en 1628.

Devenu veuf, votre ancêtre épousa en secondes noces Marie Grimoult, veuve de Bonaventure Dagnet, originaire de Gif, Ile-de-France. Dès l'année suivante, soit en 1637 le couple traversait l'Atlantique avec Marie née du premier mariage. En arrivant à Québec, il s'engagea à l'égard de la Compagnie des Cent Associés "pour déserter et cultiver les terres qui lui seront présentées."

On louange volontiers le colon qui défriche sa propre terre, mais quel peut être l'immense mérite de celui qui défriche des douzaines de terres, non pour lui-même, mais pour ses compatriotes? Ce fut là le rôle de Louis Sédilot.

On imagine qu'il dut donner satisfaction aux chefs de la Compagnie des Cent-Associés, puisqu'en 1640, la Compagnie de la Nouvelle-France, qui avait pris la succession de la première, lui renouvela son contrat.

En 1645, il jugea que le temps était arrivé pour lui de s'établir définitivement sur son propre bien. À cette fin, il se fit donner une concession de terre de Charles Huault de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France, à la côte Sainte-Geneviève. À mesure que votre ancêtre avançait en âge, il songeait de plus en plus à établir ses fils. C'est ainsi qu'en 1651, il obtint une nouvelle concession de Louis d'Ailleboust, troisième gouverneur de la Nouvelle-France. Enfin en 1660, il reçut une troisième concession par le gouverneur d'Argenson.

Sept enfants sont nées des deux mariages, chacun des trois fils adopta un surnom différent soit, Brisval, Desnoyers et Montreuil.

Sources: Dictionnaire National des Canadiens Français de l'Institut Drouin